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Va donc, hey !... Tabernak...
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2 mars 2009

neige et brise-chutes

Le second chroniqueur est de retour! Et pour tout dire, de retour du ski : avec chasse-neige, application de la méthode infallible pour tomber (si si, les premiers temps ça peut s'avérer utile!) et bonnes gamelles à la clé... Ceci dit, je ne vous conterai pas par le menu mes nouvelles connaissances en matière de carres amont et de carres aval, de dérapage contrôlé et de virage en évolution avec planté de bâton ou de genoux en avant et buste redressé : seulement le plaisir de retrouver Koudonc Tabarnak! Et pour commencer, puisque je vis que les quizz à thème ne vous déplussent point, je lancerai donc le premier thème : la tragédie baroque et classique, celle du XVI° et celle du XVII° : que chacun s'arme de son armure littéraire et comique, pour répondre sérieusement ou légèrement à des questions récréatives et uniquement récréatives — les jeux méchants et rapetis n'y ayant évidemment pas leur place! De quelles pièces les vers suivants sont-ils tirés : —A moi, comte, deux mots. —Parle —Ôte-moi d'un doute. Connais-tu bien Don Diègue? —Oui. —Jusques à quand, Seigneur, épandras-tu ton ire? Jusques à quand voudras-tu ton peuple aimé détruire, L'infortuné Juda, que tu as tant chéri, Que tu as quarante ans par les déserts nourri, Comme un enfant tendret que sa nourrice allaite, Et ores en rigueur ta dure main le traitte? O seigneur nostre Dieu, ramolli ton courroux, Rasserene ton oeil, sois pitoyable et doux —Je sors de l'Achéron, d'où les ombres des morts Ne ressortent jamais couvertes de leurs corps : Je sors des champs ombreux, que le flambeau du monde Ne visite jamais courant sa course ronde : Ains une espoisse horreur, un solitaire effroy, Un air puant de souphre, un furieux aboy Du portier des Enfers, Cerbere à triple teste, Maint fantôme volant, mainte effroyable beste. (...) Mais quoy? c'est le destin, c'est ce mechant destin, Que mesme Jupiter, tant il luy est mutin, Ne sçauroit maistriser : Jupiter qui d'un foudre Qu'il lance de sa main, peut tout broyer en poudre. —Prends un siège, Cinna, et assieds-toi par terre Et si tu veux parler, commence par te taire. —Je ne sais si mon coeur s'apaisera jamais : Ce n'est pas son orgueil, c'est lui seul que je hais. —Dieu qu'il est joli garçon l'assassin de papa! LA PIÉTÉ —Du séjour bienheureux de la Divinité, Je descends dans ce lieu, par la Grâce habité ; —Rodrigue, as-tu du coeur? —Tout autre que mon père l'éprouverait sur l'heure. —Tirez donc. Quels vacarmes! Ils ont pissé partout. —Monsieur, voyez nos larmes. Voici le quizz tragédie baroque et classique — agrémenté de quelques passages comiques ou parodiques, tous se rapportant ou provenant du thème choisi : chacune et chacun peut ajouter ou enrichir à la belle façon... ou proposer d'autres thèmes. Merci des participations de toutes et tous! Tatiana, bravo pour ton travail et ta constance! Je ne suis pas sûr non plus d'avoir été capable d'une telle aménité! En tout cas, ta contribution à ce colloque de New York est une excellente nouvelle : macte virtute, age, Tatiana!
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Commentaires
T
Je retrousse mes manches avant de repasser aux choses sérieuses (à savoir mon boulot, pas mes gaudrioles farcesques de tenancière de blogue), et je me lance dans le vide vertigineux de ce couiz sans fin:<br /> 1) "A moi comte deux mots" : les deux mots les plus connus de la tragédie française !! Le Cid(re) bien sûr, du bienheureux Corneille.<br /> 2)Il s'agit bien des premiers vers des Juives de Robert Garnier, les paroles du Prophète<br /> 3)En se creusant un peu on peut faire les associations suivantes : Enfers = Thésée = Phèdre = Racine !<br /> 4)J'ai lu Cinna, mais celui-là n'est pas de Corneille, j'en mettrai ma main à couper ! Une parodie a été écrite au XVIIIème siècle, attribuée à Marmontel...<br /> 5)Racine, Thébaïde<br /> 6)J'ai déjà vu cette parodie du Cid qq part... Basile de Koch encore une fois ? ou Allais (oui je sais, c'est l'ultime référence à chaque fois) ?<br /> 7)Je sèche... Ai pas lu Esther, mais c'est bien possible car : a) c'est une pièce biblique, et donc elle doit faire intervenir ce genre d'allégorie b)si l'on s'en tient à la parfaite régularité des citations jusqu'ici, après Corneille vient... Racine ! ;)<br /> 8) Encore et toujours le Cid, mais le vrai (avec le coeur le plus connu de la tragédie française !)<br /> 9)Pas lu non plus, mais ça ne m'étonnerait pas que ce soit les Plaideurs, LA comédie du grand Racine, en vertu de la loi 7b (voir ultra)<br /> Au passage, je tiens à te remercier Double-Janus, pour cette citation qui me fait penser à mon avare... En effet, les Plaideurs datent de 1669, alors qur l'Avare de Molière date de 1668... et les deux pièces ont la manie des procès, comme aujourd'hui les USA ! Ca me permet de remettre un peu mieux en contexte le texte que j'étudie pour ma thèse, et je pense que cette référence est intéressante pour l'époque, même si les deux pièces n'ont rien à voir l'une avec l'autre. Donc trois fois merci ! ;)<br /> <br /> J'espère que tes bobos de chute dans naiiige vont mieux...
S
Ben ça promet, je préviens d'avance : je fais que des tentatives.... Surtout que ça ressemble à du classique que je déteste...<br /> <br /> La première ça doit être le Cid de Corneille (ou le Cidre qui soule...).<br /> <br /> Pour le second extrait je me lance en free style et je pense aux "Juifves" une tragédie de Robert Garnier ou un mec dans ce genre, dedans il y a Nabuchodonosor le dinosaure !<br /> <br /> L'Achéron me fait penser à Phèdre( de Racine ??)<br /> <br /> L'absurdité exemplaire de certaines répliques de Cinna de Corneille est assez piquante et rafraîchissante... M'enfin...<br /> <br /> Le coeur de Racine s'apaisera-t-il jamais? Mais dans quelle pièce déjà ??? Les frères ennemis ? ou la Thébaïde, quoiqu'il me semble que c'est la même chose...?<br /> <br /> La phrase typiquement con d'une Chimène en chaleur toujours dans le Cid qui s'extasie devant la beauté de l'assassin de son père... Mais pourquoi diable cette pièce existe-t-elle ? <br /> <br /> Esther de Racine (purée, par pitié change de références, je déteste ces zozios là !!)pour la grâce habileté.<br /> <br /> Le coeur de Rodrigue baigne dans le Cid(re).... Mais pour l'amour du ciel, c'est une attaque de Corneille(s)!<br /> <br /> Et enfin je reconnais les Plaideurs de ce put... de Racine...<br /> <br /> Dieu m'est témoin, je hais (merci l'école) les auteurs classiques !!!<br /> <br /> Cependant peut-être que je me suis fait des idée et que c'est complètement autre chose...<br /> <br /> Bons Baisers à tous, de Paris où le froid est de retour...<br /> <br /> Soso
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