Mes parents sont partis... / !!! / ?!?
Et voilà ce qu'ils m'ont laissé dans le congélo ! Impressionning, isn't it ? Bon, il y a la tambouille d'Aurélie pour la semaine, à gauche de la photo, mais ce qui me concerne se situe derrière la pizza Ristorante (oui, j'ai retrouvé ma marque préférée à l'autre bout du monde !!). C'est déjà pas mal. Ils ont vraiment peur que je meurs de faim...
C'est pourquoi je me suis préparé un curry de pommes de terre, une salade tomates-concombres au vinaigre balsamique et un dessert à la banane et au tapioca ! J'en avais pas assez comme ça ! Même pas pu tout finir...
Vous l'aurez compris, toute cette belle énergie culinaire (et intellectuelle, car j'ai gâché une bonne partie de l'après-midi, après leur départ vers 14h sous un ciel bleu aussi pur qu'un lac laurentin, à me prendre la tête à deux mains sur le premier travail à rendre au séminaire de méthodo... attablée chez un petit marchand de glaces au coin de Castelnau, et dégustant deux boules tofu-cerise de Bourgogne et thé vert, avec un chocolat chaud très très fort en cacao certes, mais notez bien que je bossais !) fut dépensée afin de m'empêcher de trop gamberger. J'ai assez bien réussi mon coup jusque là, vaillamment soutenue par ma colocataire, qui m'a d'abord accompagnée au café pour noyer mon chagrin dans la "gelato" typique Petite Italie, puis chez nous pour la promotion de la pizza dans les foyers au cours d'une manif devant le frigo.
Les zadieux se sont prolongés sur deux jours : la veille, Maurice au grand coeur est venu leur dire bon voyage avec un Mini Mo plus survolté que jamais, et pour fêter leur retour at home ils nous ont conviés dans un café tenu par un de leurs amis haïtiens, sur le Boulevard Pie-IX. Momo s'est ensuite fendu d'un tour express by night et by car de l'est de Montréal : stade et village olympiques de 1967, biodôme, jardin botanique, qui brillaient sous les p'tites loupiotes. Hé, il a bien vu que nous n'en menions pas large, avec son oeil de lynx affûté et attentif; nous étions un peu chamboulés tous trois (papa, maman et moi, sans la bonne), moi j'étais complètement claquée, à courir entre mes cours et les derniers achats que mes parents voulaient absolument faire avant de partir... J'ai vécu ces derniers jours tiraillée entre mon envie de les voir et les obligations de ma nouvelle vie, cruel dilemme, qui à vrai dire n'était pas toujours aisé à dénouer sans frais pour ma conscience, quelle que fût la décision prise. J'ai quand même pu un peu profiter de leur présence, et eux de leurs vacances, on tire notre épingle du jeu, comme d'hab !
Pour l'instant, l'avion les porte sur ses ailes vers le riant Paris, qu'ils retrouveront avec plaisir demain matin à 7h, heure bleu-blanc-rouge, c'est-à-dire 1h dans les fuseaux canadiens. Il paraît que le soleil donne, comme par icitte; nous pourrons donc tous jouir des quelques douces journées d'automne qui nous séparent de l'hiver, qui sera certainement plus rude pour moi que pour vous (je sais pas, une intuition comme ça...). Ils m'ont promis qu'ils regarderaent le blog une fois rentrés, alors je voudrais leur dédicacer ce message, premier qu'ils auront sous les yeux, et leur dire un p'tit truc : PAPA, MAMAN, JE VOUS AIME !!!! ne soyez pas trop tristounets, je continue à penser à vous, et je prendrai soin de ma santé, physique et mentale, ne vous inquiétez pas !! Quant à vous autres, chers amis et lecteurs assidus, prolixes ou tacites, n'hésitez pas à leur passer un coup de fil à l'occasion ou à leur rendre visite à la maison (vous savez où c'est maintenant !), ça leur fera plaisir, et je saurai qu'ils ne sont pas tous seuls, abandonnés à leur triiiiste sort... Arf !
Voilà, j'ai pris un immense retard sur le récit palpitant de mes calembredaines, notamment depuis le CHOC de samedi dernier, qui reste en suspens... mais je vais encore vous faire piaffer d'impatience un ou deux jours, car, comme je vous le disais tantôt, j'ai du travail en veux-tu en voilà. Que ce contre-temps ne vous répugne point, chers amis, car ce qui compte dans ce blog, justement, c'est l'attente, et la joie de s'apercevoir qu'on est aussi attendu !
Bisous à tous.