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Va donc, hey !... Tabernak...
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8 octobre 2008

That's all, folks ?

Avant de donner libre cours aux délires du jour, breakingnews, avis de disparition et sirène de pompier (ah ah) : "Leeee petit Olivier est attendu à la caisse numéro 5, je répète, leeee petit Olivier est attendu à la caisse numéro 5 merci !"

Bah alors mon frère de clave, t'as laissé tomber ce blog, toi qui le défendais si bien !! de quoi ai-je l'air maintenant, dis-moi, de quoi ai-je l'air ?? (et là, réponse de Louis de Funès : "ne me forcez pas à vous répondre...") Deux semaines sans message, l'angoisse ! que se passe-t-il ? Tu t'es fait avaler par un môchisseur ? Tu fais la grève de la fin ? Tu as rencontré le Dalaï-lama pendant son séjour chez Sarko, et depuis tu fais voeu de silence éternel en signe de protestation contre la vanité des politiques ? A moins que tu ne sois tombé aux mains des brigands zonant en forêt de Brocéliande, alors que tu chassais les petits lapins sur tes terres, et qu'ils t'aient coupé les doigts !! (ouille) Je réclame une explication, même par pigeon voyageur !!

Enfin bref, j'espère que ça va bien chez toi quoi, et chez vous autres aussi les chums ! ;) De mon côté la vie est belle puisque je suis dans ma Vraie Ville et que nous avons droit à un automne tout ce qu'il y a de plus délectable. Il fait froid, un froid vif et piquant, revigorant mais pas glaçant. Le ciel nous éblouit de sa clarté, de sa limpidité, tandis que le soleil n'est pas en reste quand il s'agit de nous caresser amicalement le front. On entend des p'tits oiseaux piper fredaine, le vent jouant son air de flûte dans les frondaisons, les cloches scandant au loin les heures, patientes compagnes. Les feuilles tardent à rougir, le vert est coriace, mais nous ne désespérons pas de les voir s'enflammer très bientôt, quitte à y aller au lance-flammes. Aaaah, mon coeur, ce pyromane...

Diable, voilà que les crises de lyrisme dégénéré reviennent ! Halte à la poésie de bas étage. Retour vers le réel.

Lundi soir, première lecture avec ce qui sera ma nouvelle troupe de théâtre : que des filles ! Des adultes certes, mais inutile de dire que cette configuration me déplaît fort, les groupes de filles ça part toujours en vrille, médisances et autres chicanes. Pas vraiment d'affinités pour l'instant en plus, elles sont toutes super timides, et même si certaines ont rigolé à mes bêtises, personne n'a cherché à connaître les autres. C'est vrai que le froid n'incite pas à la papote, en sortant à 22h, et puis les femmes c'est tellement frileux et raisonnable... La pièce choisie (eh oui, déjà, hélas) appartient à la plus pure tradition folklorique nord-américaine (tu vas être content Cap'tain), traduite de l'anglais en québécois : Fleurs d'acier ("Steel Magnolias" pour les cinéphiles), un drame hyper réaliste, plein de bons sentiments d'église. Le ton est léger au début, mais l'histoire tourne au pathétique. Apparemment, l'une des filles meurt (c'est pas moi en principe, ouf !), laissant la communauté dans le désarroi. Pas très folichon, tout ça ! Mais bon, il y a des répliques drôles (enfin je crois !), le personnage que je suis censée incarner pour l'instant est une boute-en-train gérante de salon de coiffure ("par privilège de cheveux", a dit Patrice, le metteur en scène...), et c'était la première fois que je lisais une pièce en québécois dans le texte. L'expérience vaut d'être vécue, et aux dires des autres je m'en sors pas mal. Ils ont même été bluffé quand j'ai dit que j'étais là depuis deux mois à peine ! Même si je ne suis pas complètement convaincue par ce que j'ai vu, je pense que je vais continuer, qui sait, peut-être y aura-t-il une bonne surprise à la clé, et que j'y prendrai goût, au genre mièvre... Arf, j'exagère un peu (comme d'hab, oui), j'ai du mal à cacher ma déception et je m'en veux de n'avoir pas réagi plus vite quand il était temps de s'inscrire. Donc ya plus qu'à assumer ! Puis, j'ai pas vraiment d'autre choix à présent...

En tout cas, si le bilan théâtral est encore mitigé, on se réjouit d'avancées décisives au niveau social estudiantin ! Avec un bémol toutefois : je n'ai pas été retenue pour le poste de correctrice, donc je me demande bien ce que je vais pouvoir faire pour gratter quelques piass' dans les trois prochains mois... les bourses sont pas légions pour les étrangers (légion étrangère, ouaf !), et mon contrat d'AR prend fin... Gloups ! faut que je me bouge pour trouver une job sur le campus si je veux pas finir aux oubliettes !

Par contre, la liste brillamment lancée la semaine dernière a pris; je n'ai pas eu d'autres récriminations, personne n'est venu me casser la gueule parce que j'avais divulgué des infos top secrètes (parce qu'ils me connaissent pas si ça se trouve !). Ca a surtout touché ceux qui sont un peu isolés, les nouveaux venus, les p'tis bleus, les sans-papiers-sans-amis comme moi... Bon, pour être franche, le pot n'a pas eu tout le succès escompté (y sont trop sérieux dans ce séminaire !), mais certains (toujours les mêmes à vrai dire !) se sont laissés tenter, Katharina, Charles, Raphael, et une belle découverte, Lottin, un écrivain camerounais arrivé il y a quatre mois au Canada, pour fuir la censure dans son pays. En y réfléchissant bien, je pense l'avoir déjà vu quelque part (comme c'est bizarre, et quelle coïncidence), peut-être à la télé chez Taddeï... car il a publié en France aussi. Je suis contente de l'initiative, on finit toujours par rencontrer des gens intéressants, et je suis sûre que ce n'est que le début...

Entre deux bocks de bière Tremblay, puis autour d'une authentique pizza au feu de bois, on a évoqué quelques idées centralisatrices, comme créer des groupes de lectures libres... à creuser en en parlant autour de soi, mais on pourrait commencer en petit comité et s'élargir au fur et à mesure. Le concept nous motive bien, enfin on va pouvoir discuter entre nous littérature, sans forcément suivre une sommité du monde universitaire au doigt et à l'oeil, échanger des points de vue, des coups de coeur, découvrir d'autres horizons, voire inviter Lottin à nous lire ses oeuvres... Oui, ce serait vraiment le fun si le projet se concrétisait.

Plus on est de folks, plus on rit... 

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Commentaires
P
Bien que nous ne nous connaissons pas encore (en dehors des échanges de ce blog), nous avons appris ce qui t'est arrivé et les raisons de cette absence prolongée. Nous te souhaitons un prompt rétablissement et espérons te lire prochainement car tes gentils commentaires nous manquent ... <br /> Comme l'a déja dit Tatianouchette "mes amis seront toujours bienvenus à la maison". Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux nous appeler.<br /> A bientôt
M
Un petit coucou pour ma tatianouchette ... pour te confirmer ma venue régulière au sein de tes aventures en tous genres. Je suis sûre que tu vas les épater ce groupe de jeunes vierges tragiques ;-)Le week-end est là ce soir : réjouissons nous !! Demain beau temps sur la France : je vais en profiter pour sortir de ma tanière. A très bientôt ... bisouilles
J
"Buvons un coup,<br /> Buvons-en deux,<br /> A la santé des amoureux (bis)<br /> A la santé du roi de France<br /> Et merde pour le roi d'Angleterre<br /> Qui nous a déclaré la guerre!"<br /> <br /> Inoubliable chant à boire (et à combattre) du registre français traditionnel... enfin, le "Flower of Scotland" est pas mal non plus, dans son genre!<br /> <br /> Vive la chanson, vive les fleurs<br /> N'entends-tu pas le tambour des danseurs<br /> Qui vire et prend la campagne à mon insu?<br /> Ils n'ont garde de risquer mon honneur déchu<br /> Pour nombre de ponts, de champs et de pleurs <br /> <br /> Ciao.
T
Cap'tain,<br /> <br /> je ne te ferai pas l'affront de te demander qui est Lévy, qui est Houellebecq dans ce débat de haute volée. De toute façon, ça ne sert à rien, comme tu dis les deux se valent, sont clonés du même type d'intello débranché. <br /> La langue française est-elle une ? Pas sûr, du moment que tu lis un texte en français, certes, mais sans rien y comprendre... La question mérite d'être posée, mais je doute que tu aies envie de discuter ce genre d'idées.<br /> J'aime la perspective d'une publication commune au banquet des Arts & Belles-Lettres; tu devrais y mettre encore plus de passion dévastatrice, de dérision douce-amère, de revendications pro-suicide collectif au cours desquelles les générations futures s'immoleront par le feu en chantant ton nom. Par contre, délicat de se lancer sur le marché de l'édition avec une auteure dont la prose t'est indifférente, au alors c'est vraiment pour le coup de pub... <br /> Le lien sur la Sagouine que tu m'as envoyé la dernière fois ne marche pas, donc je ne peux connaître mon pays, et j'en suis bien marrie. <br /> Il me semble que la ballade folklorique que tu cites finit par : "et merde pour le roi d'Angleterre/ Qui nous a déclaré la guerre". Evidemment, ça change tout le sens. Un révision de tes classiques s'impose... Voici, pour ton délice personnel, un extrait du premier couplet de cette même gentille comptine : <br /> <br /> " Le capitaine, un grand forban, <br /> Fait appeler son lieutenant <br /> Le capitaine, un grand forban, <br /> Fait appeler son lieutenant : <br /> "Lieutenant, te sens-tu capable, <br /> Dis-moi, te sens-tu z'assez fort <br /> Pour prendre l'Anglais à son bord ? " <br /> <br /> C'est pas au Nouvel Obs qui faut que t'envoies ça, c'est au Nouvel Obispo !<br /> <br /> PS: pour le prix Oedipe (ça vous va bien), faudra attendre mon retour, je tiens à faire la distribution moi-même, en expliquant mes choix si besoin est...
A
C'est disparu, je ne sais pas pourquoi :<br /> <br /> 1. Voire "de chez nous"<br /> <br /> 2. "Pays de la Sagouine"<br /> <br /> 3. tu as raison "attache ta tuque avec de la broche"
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