Les méfaits de l'alcool ?

Chers amis, voici un scoop, et de taille : je ne me souviens absolument pas du contenu principal de la journée d'hier !! je sais juste qu'après avoir bataillé des heures durant sur la connexion internet, avoir espéré, puis désespéré, j'ai finalement appelé mon père (sauveur du jour !) le lendemain pour tenter de dompter la bête logée derrière mon écran; ensuite, nous sommes partis à la banque; après... trou noir !

Mais pis de panaque, peut-être que ça reviendra en tapant les "adventures of the day".

Donc, il y a quelques heures de cela, c'est-à-dire l'après-midi du 27 août 2008, un mercredi pour ne rien vous cacher, je suis retournée à Fleury-Mérogis... scusez, sur la planète UdeM que vous connaissez déjà si vous avez eu l'indulgente patience de cliquer sur les p'tites photos à droite de cet écran et de lire les commentaires associés, planète dont l'éminent pavillon principal, battu par le vent de l'Histoire, et qui en a tant vu, gonfle d'orgueil et de fierté l'étudiant en criminologie comparée qui le contemple, son diplôme en poche et son chapeau de carnaval vissé crânement sur le ciboulot, d'un oeil bienveillant et confiant en l'avenir, mais incite le premier cycle en architecture contemporaine à se tailler les veines avec son compas, ou bien, dans le meilleur des cas, à envisager sérieusement une prochaine et salvatrice reconversion.

(Vous aurez observé au passage avec quel panache je dissimule depuis tout à l'heure mes affreuses défaillances de cafetière en étirant des phrases absolument dépourvues d'intérêt à satiété, dans l'unique et louable but de combler votre curiosité sans l'assouvir (disons plutôt en la gavant...). C'est l'avantage d'avoir passé des années à user ses poches arrière de jeans sur les prie-dieu de la Sorbonne.)

"Quid in carcere fecisti ?" demanderont les anciens du cours de Julhe, ce que les autres formuleront non moins distinctement par "Kestufoutaidondanstôdi ?"

Eh bien, tenez-vous bien, (ça y est, vous vous tenez ?), je me rendai à la deuxième grosse réunion de la saison, celle des pontes, des caïds, de la dream team, je veux parler deeeees futurs doctorants en littérature comparée !!! Je vous passe les détails techniques (voir les épisodes précédents, quoique cette fois-ci "l'atelier d'information" avait un peu plus d'intérêt pour nous (faut voir) et un peu moins de buggs, vu que tout était imprimé sur papier), pour en arriver au vif du sujet (hé hé, vous n'y croyiez plus, hein ??).

Je suis arrivée la première dans la salle, la même où, environ une semaine auparavant, je m'étais cassé les dents avec une autre étudiante alors que j'étais venue pour les mêmes raisons. J'avais donc quelques raisons (c'est ce que je me dis depuis le début de ce blog, ya beaucoup trop de raison dans tout ça) de m'inquiéter, voire de carrément flipper, au sujet de l'utilité de ma présence. Mais Dieu existe : peu après, voilà qu'une étudiante aux longs cheveux blonds entre à son tour, se présente à moi et me confie (mais c'est top secret) qu'elle vient assister à la réunion pour les petits nouveaux dans le département. Alleluia ! je ne m'étais donc point plantée ! D'autres sont arrivés au compte-goutte, et se sont agrégés à la conversation que nous avions lancée Christinia l'Allemande et moi. Au total, nous nous sommes retrouvés à sept autour de ma pote Nathalie qui présidait gravement la séance ("Vous pouvez m'tutoyer, ya pô d'problayme") : Christinia donc, deux Roumaines, Elisa et Suzanna, Tvi l'Israëlo-Canadien plus connu sous le nom de Raphaël, Charles-Etienne le Québécois, Caterina l'Autrichienne, et moi, Tatiana, la p'tite Française. Au bout de quelques minutes, tout le monde s'entendait à merveille, certainement contents de trouver des gens à qui parler (on est tellement seul en thèse...), du coup, après le briefing, en attendant de compléter nos inscriptions, on a continué à jaser et à rigoler dans le couloir, à échanger des infos, des points de vue sur nos vies ou nos études, à parler de nos sujets... Enfin un peu de sociabilisation !! ça commençait à me manquer !!

Bien que nous soyions intarissables, le petit groupe ainsi formé s'est délité au fur et à mesure, jusqu'à rester à trois irréductibles (ou incorrigibles bavards), les deux gars et moi, autour d'un beau gros pichet de bière brune... Ah, elle démarre sur les chapeaux de roues, l'année ! Même pas rentrée, et déjà au café à boire des coups et à refaire le monde ! Je dois avouer que j'ai été impressionnée par la culture de ces deux types; je suis pas la dernière des sous-douées, mais là, je suis battue à plates coutures question références intello ! Waouh, ce sont des encyclopédies sur pattes ces mecs ! Ca nous promet une année fort intéressante... et ardue à suivre sûrement ! C'est parfait : sortez les fleurets !

Vous comprenez à présent pourquoi je perds ma mémoire ? Même le nom de la bière, j'ai oublié !!

Comments

[gallet.olivier]

bon c'est decidé ! vu le caractere festif et rocambolesque de ces dernieres heures ( comme quoi un jour sans message et pouf le lendemain un festival ! )moi j'ai decidé que ce blog devient a titre definitif mon feuilleton quotidien, pourquoi s'embeter a regarder ( ou subir ) plus belle la vie, alors que dans le premier ordinateur venu, il se passe via ce blog le meilleure programme de tele realité du globe ! Bon en tout cas, on est loin de la deprime des premiers jours, ta nouvelle vie commence moralement maintenent ( n'oublie pas de rentrer pour autant ! )alors gros bisous a toi et tes nouveaux potes et a demain ! hi hi hi ( petite note d'humour pour faire raccord a l'ambiance generale.