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Va donc, hey !... Tabernak...
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Va donc, hey !... Tabernak...
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27 novembre 2008

Get snowy !

1_re_neige_qui_tienne___Mtl_2008_070 Hey Gang !

Neige en intérim.... bien bien, y a pas d'urgence....

Bon, rapidement, les échos de la semaine

Vendredi : "Enfin, la rue Saint-Denis est à nous !" Ce fut le cri de rassemblement de Barb et moi cette après-midi-là. Magasinage de Noël, top départ !! Pour l'instant, j'ai essayé de me reconstituer une garde-robe, qui pêchait par manque d'imagination ces derniers temps. J'ai repéré une boutique sensass, à fréquenter en période de solde uniquement, pas d'utilisation prolongée sans avis bancaire, mais j'adoooore : ça s'appelle "Onze" et il n'y en a que deux sur Mtl. Je m'en suis donnée à coeur-joie, on peut dire que je suis rhabillée pour l'hiver ! Je trouve que je deviens une fille superficielle... à force de traîner avec une gang de belles gosses ? Misère, Littérature, sauve-moi !

Ce magasinage intensif, d'armes et bagages (Barb et moi avons trouvé des sacs assortis à nos pompes... en vraies fashion victims !), nous a permis de patienter jusqu'au clou de la soirée : l'anniversaire de notre ami Raphael, de LittCo. J'ai mis trois heures à me préparer, Barbara n'en pouvait plus, mais à 22h on a enfin décollé direction rue Bullion. Fête anglophone, esgourdes en éveil, alarme allumée; je m'en suis mieux sortie que la dernière fois, mais dis donc ils ont un problème les Anglos, dès que t'hésites un instant sur leur p... de langue, ils t'esquivent, faut le voir pour le croire ! M'enfin, the show must go on... La fête était très réussie, tout le monde adorable (sauf les Anglos... mmaaah, et Raph, bien sûr !), Patricia, la blonde de Raph, super chaleureuse (life is unfair), et moi dans ma petite robe bleue électrique, chaussures écossaises à carreaux bleus et noirs, sac en camaïeu indigo, à -10°C dans les rues enneigées, j'étais au frais !! Heureusement Kanuk était là pour me réchauffer... (Naaan, vous excitez pas lô, c'est pas le nom de mon nouveau chum amérindien, juste la marque de manteaux la plus côtée du Canada). J'ai pas de photos de la robe en pied et en cap, mais j'en ai quelques-unes de la soirée, visibles à droite au fond du couloir. Le plus agréable a été de retrouver des gens de la fac, connus (l'éternelle gang de FFF - Les Folles Filles Françaises) et moins connus, avec qui ce fut justement l'occasion de sympathiser, d'échanger des confidences, ou de croiser un peu le fer de l'humour.

Samedi : lever à une heure indue, groooos problème de démarrage, et ratage complet de la session culinaire chez Lottin, l'hôte de notre premier meeting littéraire comparatiste (à vos souhaits). Je devais aider à l'ouvrage, mais les petites mains étaient prises dans un autre drôle d'engrenage... Quand j'ai pu enfin me bouger, on m'avait doublé (ou rattrapé plutôt, faut que je me méfie, la Censure veille...) : les FFF, enfin deux sur trois, parties plus tôt hier, avaient réussi à s'arracher de leur lit sans trop d'encombres pour pallier mon incompétence dominicale. Grâces leur soient rendues ! Elles m'en ont beaucoup voulu (j'comprends çô...), mais elles habitent plus près de Plamondon que moi aussi !

Donc, quand je suis arrivée à destination, j'ai failli tomber à la renverse : nous étions une dizaine à nous réunir, et Florence, la femme de Lottin avait préparé de la nourriture pour un régiment ! du riz au légumes, des cuisses de poulet, du poisson grillé, du n'dolé - spécialité camerounaise: divin !!, une salade énorme, des babanes plantain frites, une pizza géante, trois ou quatre gâteaux différents, des papayes... J'ai même pas pu goûter à tout !! Et pourtant vous savez comme je suis gourmande... J'ai quand même un peu mis la main à la pâte, histoire de pas uniquement mettre les pieds sous la table (j'ai des principes...), mais ça donnait rudement envie, asteure ! Bref, festin de roi en compagnie des Adeptes du Bouquin de la journée : les deux Katharina, Vera et son mari, Barbara, Björn, Brune, Péa, Lottin bien sûr et votre serviteuse, autour d'Allah n'est pas obligé, d'Ahmadou Kourouma, auteur ivoirien mort en 2003 - mais sans problème de vue, ouaf ! Lottin, comme à son habitude, nous a entraînés dans sa fiction, tel un griot africain dans ses "salades"; il est revenu sur la structure du livre, les thèmes, le sort des enfants-soldats en Afrique, livrés à l'exploitation sexuelle, guerrière et économique de leurs aînés. Pour un premier bouquin c'est rude, mais la lecture était vraiment passionnante, elle nous faisait voir un pan de la réalité qu'on ne connaît pas en Occident, et dont tout le monde se fout. Une réalité violente, inhumaine, pénible à voir. Importante prise de conscience. Il est aussi revenu sur la langue de l'auteur; souvent l'artifice de l'écriture gamine, alors que l'auteur est bel et bien adulte, est gros comme une maison, mais peu importe. Il s'agit de revendiquer une écriture proprement africaine ici, qui détourne le français standard, le "petit-négrise" pour mieux s'en moquer; satire véhémente du colon, et du niveau d'éducation qu'il a laissé; affirmation forte d'une identité, qui assume son histoire avec l'outil le plus indispensable : l'ironie. Lottin a d'ailleurs beaucoup insisté sur cette valeur de l'humour dans la littérature africaine d'aujourd'hui, qu'il manie d'ailleurs lui-même fort galamment dans ses propres oeuvres : arme dans la lutte, étincelle de vie au pays de la mort, recours contre le désespoir. Oh oui, comme ces paroles ont résonné en moi.

Après ça, mazette, on a fait un sort au repas !

Dimanche : session bibliothèque à UdeM (Nooon ? Si. Ooooohh !!). Je devais retrouver les FFF, mais pas repérées, alors je suis allée bosser dans mon coin. Au sortir du paradis des rats, coup de fil à Kat : ces lâcheuses, tranquillement installées au Pho Lien, juste le meilleur pho de la région ! Dé-goû-tée ! Suis rentrée, la rage au coeur et l'estomac aux talons, à Jean Talon, rejoindre Auré pour une soirée entre colocs. Depuis qu'elle a trouvé l'Elu, je la vois moins souvent... Aussi cela m'a fait plaisir de passer un moment de détente dans un bar, nommé le Barbare, en sa compagnie. L'occasion de prendre des petites nouvelles... et de papoter coups de coeur et coups de blues.

Lundi : essentiellement : boulot et théâtre. Je m'attache au groupe, c'est loin d'être le cas pour la pièce... Mais je me dis que c'est une sorte de défi envers moi-même, dompter un personnage que je n'aime pas du tout... Pris de ce côté de la lune, ça peut être une bonne occasion de se lâcher (d'aucuns diront : enfin !). Qui vivra...

Mardi : gros flocons toute la journée. Gadoue dans les roues. Cochran est dans l'coup. Poupoupidou. Avant-dernier cours du trimestre, dont la fin se profile avec une certaine angoisse. On a écouté du Joyce, un extrait d'Ulysses. Ecouté, oui, pour se rendre compte de l'imbrication des discours direct, indirect, indirect libre. Etonnant. Inspirant. Ca se voit dans c't blog. Moué qui n'ai jamais pu pousser au-delà de deux chapitres (et encore en forçant), ça m'a donné envie de m'y replonger, après tout. C'est pas demain la veille, vu la tonne de boulot à l'horizon, mais je pense qu'en 2020 je pourrais y consacrer quelques heures. Ensuite biblio jusqu'à 21h (quand on aime on ne compte pas), entrecoupée de nombreux fous rires contenus avec les FFF - toujours sur le flex - et de bavardage (d'hameçonnage oui !) avec les beaux mecs du séminaire - pourquoi se priver ? On a atterri morts de faim au resto italien qui nous aime pas car on vient toujours super tard, avec Brune, son amie Lola, Barb, Kat et Raph. Délire nocturne autour des pizzas. Bref, bon moment. En plus, la neige a cessé de tomber. On a donc pu fêter ça avec les irréductibles dans un bar, mais ça ne m'a pas empêché de louper mon métro. Et les taxis sont aussi chers qu'à Paname. Sadness.

Mais comment être triste à Montréal ? :))

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Commentaires
J
Un peu de neige ne ferait pas de mal à Aubervilliers! Les vacances approchent, mais à pas lents, très lents... elles sont sans doute du côté de Montréal, si j'en crois ton mot sur la cuisine!<br /> <br /> A propos de Joyce, je crois que je devrai aussi attendre 2020 pour le lire tranquillement. Enfin, c'est déjà bien d'avoir de quoi faire en attendant!
G
je suis d'accord a le message ci-dessus ! en plus du fait que je suis heureux de te retrouver dans de bonnes conditions, moi qui commencais a m'inquieter de ne pas avoir de nouvelles , je te retrouve en pleine beuverie ! chouette ! bon sinon moi je me porte bien, et j'espere que le reste de l'univers aussi ( la plus grosse partie en fait! ) pour en venir a ton message du jour, il y a beaucoup d'élément autour de moi qui me donne envie de lire les oeuvres d'Homére en ce moment ! donc acte ! pour feter ton retour j'ai effectué un message un peu plus long que d'habitude, et c'est rien que pour toi, alors gros bisous.
P
J'adore lire tes "aventures" !!! C'est pleins de vie et tellement chaleureux, avec ce froid !! (et je le dis très sincèrement, sans cirage de ... bottes !)<br /> J'ai dévoré cette page en égoïste, sans môman, en déjeunant sur mon coin de bureau un petit vol-au-vent qui fait bien triste mine devant les plats africains que tu énumères et qui me font baver. Je n'ose pas imaginer le visage de môman lorsqu'elle même prendrant connaissance en détail de ce divin festin !! J'en pâlis d'avance !!<br /> Et maintenant la neige arrive ... sans tenir pour l'instant, mais bientôt se sera certainement jusqu'au genoux. Alors, couvre-toi bien avant de sortir et monte le chauffage quand le thermomètre descend... le mieux est de rester sous la couette avec de la bonne lecture (et là, tu as ce qu'il faut) lorsque tu n'as pas d'obligation dehors.<br /> Dans 2 mois, nous serons avec toi pour partager quelques journées québécoises. Nous avons hâte d'y être !! en attendant, porte toi bien.
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